Un budget qui nous éloigne des cibles de croissance, une déception pour le milieu économique

QUÉBEC, le 12 mars 2024 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montcalm constatent à regret l’absence de plusieurs mesures structurantes pour aider concrètement notre économie dans le budget du Québec 2024-2025 déposé par le ministre des Finances, Éric Girard, voire des reculs dans certains cas.

« Avec des prévisions de croissances faibles de 0,6% pour la prochaine année et 1,6% l’année suivante, le gouvernement aurait eu avantage à aider davantage les entreprises québécoises pour stimuler la croissance économique. Cela aurait pu se faire en améliorant l’accès aux incitatifs fiscaux et financiers, en stimulant la productivité au travail et en renforçant l’écosystème entrepreneurial », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« C’est d’autant plus vrai pour en particulier les PME confrontées à une période d’incertitude économique et à un contexte inflationniste. Après tout, les entreprises du Québec occupent un rôle majeur pour générer une croissance durable et développer des projets publics et privés, qui nous permettront de financer notre progrès social. Malheureusement, c’est une occasion manquée aujourd’hui », a poursuivi Myriam Courville, directrice générale de la CCI Montcalm.

Pour une quatrième année consécutive, la FCCQ et la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montcalm constatent sans surprise le dépôt d’un budget déficitaire. L’ampleur du déficit cette année se chiffre à 11 G$ après versement au Fonds des générations. Même si le gouvernement avait évoqué cette possibilité il y a quelques semaines, la FCCQ rappelle l’importance de respecter la Loi sur l’équilibre budgétaire et de présenter, dès l’an prochain, un plan avec des cibles réalistes d’ici 2029-2030. D’ailleurs, le gouvernement s’y est engagé aujourd’hui.

Travailleurs d’expérience : un recul

La FCCQ avait accueilli positivement l’annonce, l’an dernier, de la réduction des cotisations des employeurs au RRQ pour les travailleurs de 65 ans et plus. Il s’agissait d’un nouvel incitatif pour la rétention de travailleurs d’expérience afin de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre. En contrepartie, apprendre aujourd’hui que le gouvernement abolit complètement le crédit d’impôt aux entreprises pour l’embauche de ces travailleurs, ça nous ramène à la case départ.

Signaux positifs pour le maintien des actifs et la francisation

Parmi les bonnes nouvelles de ce budget 2024-2025, le gouvernement présente pour la prochaine décennie un Plan québécois des infrastructures (PQI) contenant 3 G$ supplémentaires, pour se chiffrer désormais à 153 G$ d’ici 2034. Parmi ces nouvelles sommes, la majorité des investissements iront dans le maintien des actifs, en particulier dans les infrastructures routières, dont une forte proportion se trouve en déficit d’entretien.

Un an après la mise en place de Francisation Québec, le gouvernement fait le constat que la clientèle est plus importante que ce qu’il avait prévu et que l’offre de services est insuffisante. L’ajout de 400 M$ sur 5 ans pour faire face à ce déséquilibre, mais aussi pour mieux financer l’intégration des personnes immigrantes, constitue un autre signal positif.

Développement régional

Pour assurer la survie des médias, en réaction à la mise à jour économique de l’automne, la FCCQ et la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montcalm recommandaient une intervention rapide pour élargir l’accès au crédit d’impôt sur la main-d’œuvre journalistique aux stations de télévision et de radio. La chute dramatique des revenus publicitaires des médias les frappe aussi désormais. C’est donc une grande déception de constater qu’aucune aide substantielle aux télés et radios n’est prévue, alors que ce sont des piliers de l’information régionale.

En transport aérien régional, la FCCQ salue la reconduction du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) qui devait se terminer le 31 mars prochain. Elle note toutefois que les sommes prévues pour les trois prochaines années sont bien inférieures aux montants annoncés en 2022 et se questionne à savoir si elles vont être suffisantes pour répondre à la demande, dans un contexte d’élargissement.

En matière de logements, le gouvernement annonce 100 M$ supplémentaires, aux sommes annoncées à la mise à jour économique de l’automne dernier. Pour la FCCQ et la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montcalm, le grand défi demeure dans la rapidité et l’efficience des processus dans le parcours fastidieux menant à la construction de nouveaux logements, ou à leur conversion, pour un entrepreneur en construction.

Les investissements supplémentaires de 30 M$ par année en sylviculture seront bienvenus pour le milieu forestier. L’enjeu sera toutefois de savoir s’ils seront associés à une cible précise d’augmentation du volume de bois à récolter à terme.

La productivité de l’État, un grand chantier

« Nous sommes perplexes face à la demande faite aux sociétés d’État d’augmenter leurs revenus et de réduire leurs dépenses. Dans ses propres ministères et organismes, le gouvernement peut et doit augmenter la productivité, mais il ne semble pas prêt à le faire. Le nombre de fonctionnaires continue d’augmenter, mais les entreprises, comme les particuliers, n’observent pas de gains dans la qualité des services. Les approbations demeurent lentes à arriver, les projets technologiques gouvernementaux ne sont pas plus réussis. Ce n’est pas en coupant dans les crédits d’impôts aux entreprises que le fonctionnement de l’appareil étatique est optimisé. Nos attentes sont donc élevées concernant la révision annoncée de l’ensemble des dépenses de l’État », a conclu Charles Milliard.

L’importance de maintenir une offre d’hébergement collaboratif

Montréal, le 7 juin 2023 — En marge de l’adoption du projet de loi n° 25, Loi visant à lutter contre l’hébergement touristique illégal, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a tenu à souligner l’importance de favoriser un environnement équitable ainsi qu’une saine concurrence entre les différents acteurs de l’industrie de l’hébergement touristique, sans pour autant, interdire les entreprises d’hébergement collaboratif.

De façon générale, la FCCQ appuie le texte législatif, alors qu’elle avait fait part de ses recommandations concernant l’encadrement souhaité, dans un mémoire de la FCCQ qui avait été déposé récemment auprès de la commission parlementaire et de la ministre du Tourisme, Caroline Proulx.

Un encadrement équitable des pratiques, sans pour autant mettre un frein à l’innovation
Le secteur hôtelier demeure essentiel pour le déploiement de l’industrie du tourisme dans l’ensemble des régions du Québec. Sans la présence d’hôtels, l’attrait touristique du Québec serait affaibli et de nombreux festivals ou toutes autres activités culturelles ne pourraient avoir lieu.

L’accès à un hébergement touristique se trouve d’ailleurs parmi les premières actions en matière de réservations effectuées par les touristes, avant de se déplacer dans une région déterminée. Or, il est d’autant plus important de soutenir cette industrie, mais sans pour autant freiner l’innovation.

« En resserrant les pratiques, le projet de loi n° 25 répond au besoin d’assurer une saine concurrence dans l’industrie de l’hébergement à court terme. Il demeure important de souligner que les plateformes numériques d’hébergement touristique répondent également à un besoin, plus particulièrement en région, où l’offre peut être restreinte », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« Il ne faudrait pas oublier que ces entreprises d’hébergement collaboratif contribuent elles aussi au rayonnement des régions. Grâce à leurs services, nous pouvons découvrir différentes localités et participer à une économie locale en profitant des restaurants ou encore, participer aux différentes activités culturelles que les régions québécoises nous offrent », a conclu M. Milliard.

La FCCQ estime que le projet de loi n°25 s’inscrit dans la continuité des démarches entamées au cours des dernières années, notamment avec la Loi sur l’hébergement touristique.

Linda Mallette, lauréate au Gala des chambres 2023

La FCCQ est ravie d’annoncer les lauréats du Gala des chambres 2023. Présenté par le Régime d’assurance collective des chambres de commerce (RACCC), il reconnaît les chambres de commerce ou les personnes actives dans le réseau qui se sont démarquées par des réalisations exceptionnelles au cours de l’année précédente.

Nous tenons à féliciter les chambres finalistes et lauréates pour leur participation. C’est leur dévouement pour la réussite économique des régions dans lesquelles elles opèrent qui est au cœur de ce succès.

Et surtout, nous sommes très heureux que Linda Mallette, coordonnatrice de notre chambre, ait remporté le Prix Jean-Paul Létourneau!


Voici les lauréats 2023 :

BUDGET FÉDÉRAL 2023 – Des attentes prébudgétaires comblées dans un contexte d’incertitude économique, selon la FCCQ

Ottawa, le 28 mars 2023 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) salut plusieurs mesures budgétaires présentées aujourd’hui par la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland.

La FCCQ se dit préoccupée des impacts des mesures protectionnistes américaines qui pourraient être considérables pour nos entreprises québécoises. L’adoption de la loi américaine de réindustrialisation et d’investissement dans les technologies vertes et en santé, appelée « Inflation Reduction Act » (IRA), prévoit un investissement de près de 370 G$, qui pourrait bien être plus élevé à la ligne d’arrivée.

En réponse à l’IRA, le budget fédéral 2023 propose un certain nombre de crédits d’impôt qui permettront de faciliter les investissements massifs dans les nouvelles technologies vertes. Par exemple, le crédit d’impôt à l’investissement dans l’électricité propre, le crédit d’impôt à l’investissement dans la fabrication de technologies propres ainsi que le crédit d’impôt à l’investissement dans l’hydrogène propre sont de bonnes mesures.

Celles-ci pourraient mettre en valeur la pluralité énergétique retrouvée notamment au Québec, ainsi que la notion de se doter de la bonne source moins émettrice à la bonne place. Ils permettront à nos entreprises dans leurs projets, de répondre aux subventions industrielles massives retrouvées aux États-Unis, afin de réduire leur empreinte environnementale.

« Le marché américain est un partenaire commercial important pour le Québec, et l’avènement de mesures protectionnistes au sud de la frontière ne constitue jamais de bonnes nouvelles pour notre économie québécoise. Surtout s’il est question des impacts potentiels sur des projets québécois en énergie renouvelable, en électrification et dans le développement de la filière batterie. Le gouvernement Trudeau fait le choix de l’environnement comme outil central de sa stratégie de développement économique », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

Le budget fédéral d’aujourd’hui amène des réponses aux préoccupations exprimées par le milieu d’affaires, à la suite de l’annonce récente de l’administration américaine, pour faciliter les investissements à venir. Pour y arriver, le Québec et ses régions doivent avoir une part importante du gâteau, étant donné l’importance accordée dans notre économie au développement des technologies propres ainsi que la présence d’atouts stratégiques grâce aux distributeurs d’énergies renouvelables québécois, ou encore dans la fabrication et la transformation des matières premières et des composantes. Des opportunités sont à saisir, entre autres dans les minéraux critiques et stratégiques comme le lithium, le graphique, le cobalt ou le nickel, pour ne nommer que ceux-ci.

Prévisions moins optimistes pour les finances publiques et aller plus loin pour l’efficacité de l’État
La FCCQ constate que contrairement à ce qui a été présenté à l’énoncé économique publié l’automne dernier, le gouvernement fédéral demeurera finalement déficitaire pour les cinq prochaines années. En novembre 2022, le gouvernement fédéral affirmait pourtant selon ses prévisions qu’il présenterait à l’exercice 2027-2028, des surplus budgétaires de 4,5 G$, ce que la FCCQ avait salué. Quatre mois plus tard, il est plutôt question d’un déficit annuel de 14 G$, ce qui représente une différence considérable par rapport aux récentes prévisions et des signaux moins favorables à une saine gestion des finances publiques, déplore la FCCQ.

En effet, les lourdeurs administratives, le chevauchement fréquent et le ciblage parfois déficient des programmes d’aide fiscale et financière, sans oublier les délais exagérés du système d’immigration plombent notre potentiel de croissance économique, rappelle la FCCQ. Tant les entreprises que les citoyens et les nouveaux arrivants font les frais de ces inefficacités de la bureaucratie fédérale.

On continue d’observer des délais exagérés du système d’immigration ce qui nuit évidemment à notre capacité de pallier au manque de main-d’œuvre. Tant les entreprises que les citoyens et les nouveaux arrivants font les frais de ces inefficacités observées dans la bureaucratie fédérale. On remarque que de nouvelles sommes sont consacrées pour modifier le traitement des demandes de citoyenneté, mais il faudra s’assurer d’un suivi étroit quant à l’efficacité des mesures mises en place au présent budget, mais également à l’énoncé économique de l’automne dernier. Chose certaine, les délais doivent être réduits substantiellement.

En général, les mesures retrouvées pour le soutien à la main-d’œuvre sont bien accueillies par la FCCQ. Par exemple, le budget fédéral 2023 propose l’année prochaine près de 200 M$ pour le programme de stages pratiques pour étudiants, visant à offrir des partenariats entre les employeurs et les établissements d’enseignement postsecondaire. Elles rappellent du même souffle que les mesures permettant aux travailleurs d’investir dans leur propre développement sont insuffisantes et qu’elle s’attend à ce que soit l’approche en formation continue soit modernisée par l’adoption d’un Régime Volontaire d’Épargne Formation Continue (RVEFC) qui irait plus loin que ce qui est offert en ce moment.

Des mesures en développement régional retrouvées dans le budget
La FCCQ remarque que le budget 2023 aborde plusieurs investissements en infrastructures stratégiques sur le plan régional au Québec et dans la métropole. Certaines annonces présentées par le passé sont réitérées, comme des projets d’investissement concernant du Fonds national des corridors commerciaux ainsi que la voie de contournement ferroviaire de Lac-Mégantic, mais d’autres projets représentent des nouveautés.

C’est le cas entre autres de l’importante somme dédiée à la société Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée, notamment pour le réaménagement de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain. Aussi, 210 M$ au total sur cinq ans sont prévus afin d’entretenir la flotte actuelle de VIA Rail sur le corridor Québec-Windsor. Cependant, le présent budget demeure muet sur une liaison ferroviaire haute vitesse entre Québec et Toronto.

Des sommes importantes sont prévues dans la Garde côtière canadienne pour la formation et l’intégrité de la flotte d’hélicoptères, sans malheureusement aborder spécifiquement les besoins en réfection de la flotte de brise-glaces, nécessaire à l’efficacité du corridor commercial du Saint-Laurent en temps hivernal. Ces dépenses nécessiteront des montants importants, rappelle la FCCQ.

Plusieurs projets d’infrastructures impliquant le Québec, sont abordés dans le budget 2023. Ce sont des signaux positifs pour répondre à nos besoins en infrastructures. Par contre, des besoins en maintien des actifs et en développement demeurent pour des infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, ferroviaires, notamment via le Fonds des corridors commerciaux pour le long du Saint-Laurent. Il doit y avoir un véritable rattrapage par rapport à ce qui a été consacré par le passé, notamment lorsque l’on compare ce qui a déjà été consacré par le passé à la Porte et au Corridor de l’Asie-Pacifique dans l’ouest du Canada ».

Dépôt du projet de loi n° 19, Loi sur l’encadrement du travail des enfants : Valoriser le travail, au bon moment et de la bonne façon, selon la FCCQ

Montréal, le 28 mars 2023 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) tient à saluer le dépôt du projet de loi sur l’encadrement du travail des enfants par le ministre du Travail, Jean Boulet. Au cours de la dernière année, la FCCQ a joué un rôle-clé dans l’élaboration de l’avis sur le travail des enfants du Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre, avis qui a servi de pierre d’assise pour ce projet de loi.

Pour la FCCQ, il est important de réagir à la présence accrue des jeunes sur le marché du travail et à l’augmentation importante d’accidents de travail les impliquant depuis les dernières années. Cependant, il est également essentiel de permettre aux jeunes de 14 ans et plus de prendre part au marché de l’emploi, et cela dans un environnement sécuritaire et propice à leur développement. Limiter à 17 heures par semaine, et à 10 h du lundi au vendredi, le travail des jeunes Québécois de moins de 16 ans nous semble raisonnable afin de conjuguer les études et les premières expériences en emploi. Les exceptions prévues pour les périodes de plus de 7 jours consécutifs au cours desquelles aucun service éducatif n’est offert, telles que les relâches et la période estivale, permettront également une certaine flexibilité de gestion d’horaire pour les employeurs qui embauchent ces jeunes travailleurs.  

Une expérience sur le marché du travail peut entraîner des répercussions positives sur la persévérance et la réussite scolaire, en plus de favoriser le développement de compétences qui n’auraient pas été acquises sur les bancs d’école.

« Une première expérience en emploi peut être enrichissante en plus d’être formatrice pour nos jeunes travailleurs. Il n’y a pas de meilleur enseignement que les entreprises pour développer des compétences dites de savoir-être. Nous pouvons penser notamment à la capacité d’adaptation, le travail d’équipe, et l’autonomie, pour ne nommer que ceux-ci » a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

L’importance des exceptions à la loi
Certains emplois restent propices et bénéfiques pour des jeunes de moins de 14 ans et nous saluons la volonté du gouvernement de prévoir ces exceptions dans le projet de loi. Ne pas prévoir ces exceptions signifierait les restreindre à l’économie informelle, limitant les protections sociales prévues dans notre législation du travail. Nous désirons notamment souligner l’importance que le travail dans les entreprises familiales puisse faire l’objet de cette mesure d’exception.

« L’entrepreneuriat est un mode de vie pour de nombreuses familles québécoises. Pensons notamment à nos agriculteurs, les petits commerçants ou encore aux entrepreneurs dans l’industrie de l’hôtellerie. Dans ces situations, l’entreprise familiale est un élément important de la dynamique familiale et de la vie personnelle des jeunes et de leurs parents. Pour ces entrepreneurs, cette dynamique se doit d’être maintenue », a poursuivi M. Milliard.

Un outil dédié aux employeurs pour encourager les jeunes travailleurs à poursuivre leurs études
La législation ne peut être l’unique outil pour encourager la persévérance scolaire des jeunes employés. C’est pour cette raison que la FCCQ a dévoilé en février 2022 la Charte des employeurs pour la persévérance scolaire. Il s’agit d’une initiative de la FCCQ, de la Table ronde entre le milieu des affaires et de l’éducation ainsi que du Réseau québécois pour la réussite éducative. L’objectif de cette Charte est simple : nous devons encourager la communication et favoriser le dialogue entre les employeurs et les étudiants travailleurs.

« Nous sommes d’avis que la Charte des employeurs pour la persévérance scolaire est un outil complémentaire au projet de loi et qui permet de mieux outiller les employeurs dans l’accompagnement de la réussite éducative des jeunes travailleurs », a conclu Charles Milliard.

La FCCQ analysera attentivement le projet de loi et participera activement aux consultations à venir lors de son examen par les parlementaires afin d’émettre des recommandations et assurer le respect du consensus obtenu lors des travaux du Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre.

Pour plus d’information sur la Charte des employeurs pour la persévérance scolaire, veuillez consulter le
lien suivant : https://www1.fccq.ca/publications/categories/charte-perseverance-scolaire/